Mt 15, 21-28
Dans les vies des gens heureux il y deux attitudes très courantes
qui sont opposées une à l’autre:
1- Le première est l’attitude de se protéger.
De protéger les personnes qui sont importantes pour eux,
ainsi que les valeurs qu’ils défendent.
On ne veux pas perdre ce qui est important pour vivre épanoui et heureux
Par rapport à la foi il arrive le même : on désire conserver, protéger et défendre les convictions religieuses et les habitudes dues à la foi chrétienne.
On cherche une bonne paroisse, des collèges catholiques, aussi des amis que partagent la foi catholique.
C’est comme une maison ou on ouvre les fenêtres pour laisser rentrer le soleil et pour regarder ce qui se passe au dehors,
mais la porte reste fermée.
2- Dans l’autre manière de vivre on choisit une attitude opposée: chercher la convivialité avec des gens qui ont des cultures différentes, désirer découvrir d’autres valeurs que les siennes.
Par rapport à la foi : on essaye de connaître autres fois et on cherche des occasions de dialoguer avec des personnes qui ont d’autres pratiques religieuses.
C’est comme une maison ou la porte s’ouvre pour laisser rentrer des différents
et par laquelle on sort pour aller les visiter.
Cette attitude a évidement des risques qui n’a pas la première.
Ce n’est pas étonnant que le peuple d’Israël, le peuple choisi para Dieu ai un grand souci de se protéger des influences religieuses païennes qui pouvaient l’éloigner de l’alliance et de la loi reçues de Dieu par Moïse.
3- La première attitude était celle dans laquelle Jésus a été éduqué et dans laquelle il vivait.
Dans la page d’évangile que nous venons d’entendre
Jésus manifeste clairement qu’il partage cette attitude de auto-défense vis-à-vis des païens. Jésus était un juif pieux fidèle à la loi de Dieu.
Donc il ne peux pas contacter avec cette femme païenne.
4- Cependant nous pouvons remarquer qu’il s’est opéré quelque chose de surprenant en Jésus :
De fait la persistance et le courage de cette femme non-juive
amène Jésus à sortir de l’attitude courante d’un juif pratiquant de la loi,
et à changer d’attitude, aller à la rencontre des demandes de cette femme païenne
entretenir un dialogue avec la cananéenne et accepter de guérir sa fille.
Et ce n’est pas tout : il va faire l’éloge de sa foi – elle qui n’était pas une fidèle juïve.
Nous savons que ce n’était pas la première fois, que cela arrivait à Jésus,
car selon l’évangile il avait déjà eu des attitudes disont « peux orthodoxes » avec des samaritains, des soldats romains païens, des pécheurs et pécheresses, des lépreux.
Mais cette fois-ci dans ce dialogue entre la païenne et Jésus est très clair :
elle réussit à le convaincre.
Jésus change d’attitude, on peut même dire :il se laisse « convertir », il accepte changer d’attitude para rapport à ceus de l’extérieur du peuple élu.
L’humilité, la persévérance, le courage de cette femme lui permetent de manifester son rôle de sauveur universel et non pas seulement d’un peuple.
Et surtout, la foi de la cananéenne devient un modèle pour les disciples de Jésus :
« Ó femme grande est ta foi ! ».
Ce changement d’attitude de Jésus aura une grande importance dans la prédication et la pratique des premiers chrétiens :
au centre du message et du témoignage chrétiens il est le ministère de la réconciliation :
d’abord faire tomber le mur entre chrétiens d’origine juive et d’origine païenne
et ensuite la mission de réconciliation universelle, pour que le monde devienne une maison fraternelle.
Voici qu’avec Jésus, est inauguré un monde nouveau, un monde réconcilié. Un monde où « il n’y a plus ni Juif ni Grec, … », dira saint Paul.
Une cananéenne … un Zachée … un centurion peu importe
Ces personnages sont tout simplement la « porte » qui nous ouvre à la manière d’aimer de Jésus.
A nous de passer par cette porte.
Pour cela, il y faut développer l’ouverture d’esprit et de cœur.
Il faut apprendre à aller à la rencontre de l’autre, vouloir le comprendre dans sa culture et dans ses convictions différentes des nôtres.
Notre conversion au Christ nous demande de nous « convertir », de nous tourner vers les autres pour les rencontrer vraiment.
Qui est la Cananéenne pour nous ?
Il y en a des millions et des millions.
Tous ceux qui ne pensent pas comme nous. Nous en trouvons partout, y compris dans notre propre famille
Probably you and I owe the fact that we are Christians today to the heroism of this woman who dismantled the wall of intolerance between Jews and Gentiles.
We need to consult this woman in this Eucharist,
asking her to teach us how to go about dismantling the structures that create undue division.
The first thing she teaches us in our Christian vocation to reconcile all humankind to God is courage.
She was so small that, she addresses Jesus by his proper Messianic titles: “Have mercy on me, Lord, Son of David” (verse 22),
Jesus ignored her: “He did not answer her at all” (verse 23a).
Most people at this point, would give up and accept defeat.
But not our Canaanite sister.
Rather she intensifies her efforts and embarks on a one-woman demonstration to the point that the disciples had to ask Jesus to do something about it: “Send her away, for she keeps shouting after us” (verse 23b).
Her courage finally paid off.
The second thing we can learn from this woman is focus or what the civil rights movement calls “keep your eyes on the prize.”
But with focus and with her eyes on the prize, she made it.
She is a model of non-violence, if you figure that the words of Jesus to her were unjustified verbal assault on her and on her people.
Finally, it was Jesus who gave in: “Woman, great is your faith! Let it be done for you as you wish” (verse 28) and the woman got what she wanted.
The message of this single woman outsider to every one of us today is:
Be not afraid. Be not afraid to challenge prejudice and falsity even in high places, even in religious high places.
Frei Eugénio, homilia do dia 17 de Agosto.
Diário outonal (2)
Há 5 anos
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